Auto-école adaptée :
Comment passer ou régulariser son permis de conduire suite à un handicap ?
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Conduire avec un joystick, actionner les clignotants avec la tête, accélérer en appuyant sur un cercle au volant... Ces outils a priori futuristes sont pourtant ancrés dans le quotidien de certains conducteurs. Des aménagements indispensables pour compenser les situations de handicap moteur. Mais à quel prix ? Les devis se chiffrent en milliers, parfois en dizaine de milliers d'euros, à l'instar de Tanguy, atteint d'une maladie neuromusculaire, en fauteuil électrique depuis vingt ans, qui conduit un petit « joyau » à 85 000 euros ! Il est vrai que son dispositif est particulièrement novateur puisqu'il lui permet de pénétrer dans l'habitacle de son monospace surbaissé avec un scooter PMR électrique, avant de se transférer vers le poste de conduite. Il conduit avec un joystick, encore rare en France, véritable prouesse technologique. Il a heureusement fait appel à des fonds privés et publics, et, en tant que sportif de haut niveau (il pratique le tir), il a également reçu des aides de la région pour lui permettre de se rendre sur ses lieux de compétition. Il confie néanmoins « Pour arriver à ce résultat, il faut être patient. Mais avec un handicap, en général, on l'est ! ».

Mais tous n'ont pas le soutien de Tanguy. Pascale, paraplégique, en sait quelque chose : « Les aides techniques de la conduite sont de plus en plus sophistiquées et onéreuses. J'ai du financer moi-même la plupart d'entre elles. C'est un luxe d'être paraplégique ! ». Jean-Marie Barbier, président de l'APF (Association des paralysés de France) témoigne à ce sujet : « J'ai passé mon permis il y a trente ans mais il m'a coûté le triple d'un permis normal. A l'époque, il n'y a avait qu'une auto-école spécialisée... à Mulhouse ! Il m'a donc fallu prendre un congé, payer mon transport et l'hébergement sur place. Et l'assureur ne s'est pas privé de m'assassiner la première année puisque la cotisation s'élevait à la moitié du prix de ma voiture ! »